Chambre de Rubella.

Une autre chambre avait été ouverte pour Rubella. Elle était voisine à celle de Kiboki, et éloignée de celle d'Uruk au cas où...

La chambre était décoré sur des tons aux couleurs du bois vernis. Les rideaux, épais, étaient doux au toucher et pouvaient maintenir la chaleur en ces montagnes glaciales durant la nuit...

Cartil y avait fait installé un lit bien moelleux pour ses invités, tous recouverts de draps propres et soyeux. Divers petits encas avaient été déposés sur le bureau, avec quelques rafraichissements au cas où.

Le Serveur vint alors déposé les bagages de Rubella auprès de son lit, afin que celle-ci puisse les défaire rapidement. Il se retira dès qu'il put, afin de permettre à la jeune demoiselle de se reposer après tant d'effort durant la soirée...

Quelle belle chambre ! Rubella remercia chaleureusement Cartil et Zyanya. Elle sentait qu'elle allait passer une nuit délicieuse, rien qu'à imaginer les nombreux bisous qui seraient échangés cette nuit.

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/09/2006

enclin à de nombreux tourments, poete demeurait interdit
devant la porte, ne sachant pas s'il dérangerai son amie
Lui ayant profiter des bienfaits du lac pour la nuitée,
n'osait pas frapper à la porte de peur de la réveiller

Puis délicatement il tenta un discret cognement
attendant une réponse ou un ronflement

Epuisée par la longue soirée, Rubella, s'enferma dans sa belle chambre. Des émotions plus contradictoires les unes que les autres lui tournaient la tête alors qu'elle n'avait pas bu la moindre goutte de vin. Ah, il y avait ivresse et ivresse

Elle retrouva ses affaires soigneusement rangées et se dévêtit rapidement, puis enfila une simple chemise de lin. Elle fit un saut rapide dans la belle salle de bain, pour dénouer ses cheveux et se purifier de la journée passée, et revint se coucher.

En quelques instants elle était au royaume des songes, et croyez-le ou non, cette nuit-là il était connecté au royaumes des bisous.

Le plus faible des sons la tira pourtant de sa léthargie. Elle mit du temps à comprendre ce qui se passait mais le léger heurt sur sa porte recommença.

Elle se leva et se dirigea vers la porte, mais se ravisa et enfila une robe de chambre que Cartil et Zyanya avait mis à sa disposition.

Se demandant qui pouvait frapper ... Lorenzor ?

Elle déverrouilla et ouvrit la porte, échevelée et couverte de marques de draps

Poète !

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/09/2006

Plus qu'interdit poete eut beaucou de mal à rélisé ce qu'il appercevait devant la porte...
était-elle en galante compagnie
ou toute seule endormie...

après un silence incendiaire Poete murmura quelques mots

Désolé, de te sortir des bras de ton tendre
au meilleur des cas ça sera de Morphé
je me suis langui de toi à attendre
pour une fois que nous pouvions nous retrouver

Enfin, je ne vais pas moraliser ma muse
qui m'avait prévenue que parfois elle s'amuse
et qu'étant originaire et représentante de pontarlier
avait un statut à faire respecter et honnorer

J'espère que la soirée fut charmante
et vous l'étoile scintillante
éclipsant par votre danse
d'autres la présence

puis soudain réalisant l'acoutrement de son amie repris plus sereinement

est-ce qu'un café t'aiderai à te réveiller ?
quitter les vapeurs de la nuit qui ont encore restées ?
le plus simplement du monde, Bonjour
habillez vous, et du lac faisons le tour

puis il pris conger pour s'en aller en cuisines

Poète s'éclipsa si vite qu'elle n'eut pas besoin de dissimuler la brusque et violente rougeur qui se répendit sur ses joues.

Mais-heu ! Pas de sa faute à elle, si son cavalier était arrivé après la bataille, comme il est d'ailleurs d'usage dans ce corps néanmoins prestigieux (qu'est-ce donc qui lui faisait penser à l'armée en cet instant ? )

Enfin, si, peut-être un peu, juste un peu ... Elle réalisa qu'elle avait grand besoin de café. Ha la la ...

Elle s'habilla vraiment, mais alors vraiment rapidement d'une simple tunique ample et décontractée, courrut à la belle salle de bains pour se coiffer, rassemblant ses cheveux en queue de cheval, s'aspergea d'eau, noua (très serré) une ceinture autour de sa taille, et gambada vers les cuisines, se remémorant avec délectation le compliment versifié de Poète.

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/09/2006

Remontant dès qu'il préssentait son amie aprettée
il remonta un petit café amélioré

Chambre de Rubella. Croissant

Alors...heureuse ?...

puis il admire discretement la tunique mettant en exergue la courbe de ses hanches

c'est ravissant cette tunique, enfin, surtout la dame dedans
ça te met bien en valeur, sincèrement
bon, on revient sur hier, on s'est manqué
mais à ce que j'ai vu, pas tant que ça...

prenant un aire affligé

et dire que je me faisais une joie ...
puis ne pouvant tenir le masque bien longuement il sourit, les yeux pétillants

en fait je me fait toujours une joie de te voir
depuis le temps que j'entretenais cet espoir
c'est vrai que je suis passé plus tôt et toi plus tard
mon petit astre lunaire, inspiration de mon art

on dirait que l'éclipse arrive plus tôt que prévu
et comme d'hab c'est la lune qui prend le dessus
.....
j'enrage encore de pas t'avoir faite danser
mais j'ai déjà tellement à ratrapper.
profite de ton deujeuner
puis allons nous promener

N'ayant point trouvé de Poète ni en cuisine, ni dans le jardin, Rubella remonta vers sa chambre en se demandant si elle avait rêvé ...

Arf ! mais il était là devant sa chambre, tenant un plateau.

Citation :: puis il admire discretement la tunique mettant en exergue la courbe de ses hanches

(discrètement ! on ne me la fait pas !)

Citation :: bon, on revient sur hier, on s'est manqué
mais à ce que j'ai vu, pas tant que ça...
prenant un aire affligé
et dire que je me faisais une joie ...

à ces mots, elle eut du mal à conserver le sourire, que l'apparition de son ami (et du café) avait suscité. Elle fut sur le point de s'excuser quand

Citation :: il sourit, les yeux pétillants

Si tu veux bien me laisser passer
J'ouvrirai grand cette porte close
Pour que dans ma chambre tu poses
Ce plateau avant de le casser

Et tu me feras grand hommage
De le partager avec moi
Viens, entre ! n'ait point d'effroi,
De te priver serait dommage !

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/09/2006

prendre bien garde aux vers
qu'ils ne te montent pas à la tête
surtout un lendemain de fête
avec l'estomac à l'envers

Il lui tent le café, se contentant d'une petite bouchée de croissant

Il regarde la douce engloutir le croissant.
il porta le dos de sa main sur la joue de Rubella

attention, gourmande va
tu vas en mettre partout

il ne saurait quitter le fond des yeux de rubis

il soupire et quitte ce regard médusant, de peur d'être changé en pierre

puis le silence se fait, poete profitant tout simplement de la présence féminine

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 04/09/2006

Lorenzor arriva devant la porte de la chambre de Rubella, ésita un instant, puis y cogna quelque coup, replacant sa cape sur ses épaules de manière a se qu'elle cache ses armes et son sac de voyage. L'homme attendit en suite, éspérant ne pas réveillé la dame.

Retournant dans la chambre, Poète sur ses talons,
Rubella sursauta en voyant le bazar
De ses habits jetés partout comme au hasard
On se croirait entrer ailleurs qu'en un salon !

Par terre elle ramassa la chemise qui servit
D'armure nocturne, hier, à son corps indolent,
Puis repoussa du pied ses linges affriolants
Les faisant disparaître avant qu'il ne les vit.

ll s'assirent tous deux sur le rebord du lit
Qui n'était pas refait et affichait encore
Par endroit et en creux les formes de son corps
Et puis se partagèrent la viénoiserie.

Des vers dans ma tête
Ou dans mon estomac ?
Quelle horreur est-ce là,
A quoi penses-tu, Poète ?

Lui dit en souriant la jeune femme ravie
Croquant dans son croisssant de fort bon appétit.
Puis quand de sur sa joue il enleva les miettes
Comme il aurait pu faire d'une simple fillette :

Tu me traite de gourmande ?
Et pourquoi pas gloutonne ?
Gare ! ou viendra l'automne
Sur toutes tes demandes !

Mais en disant cela, elle ressentait l'émoi
Que sa main sur sa joue éveillait ... quelle audace !
Et pour un tantinet adoucir ses menaces
Elle saisie à son tour la main sur son minois

Allons donc faire ce tour
Du lac qui vous obsède.
Quelques beaux palmipèdes
Peut-être y font l'amour.

Quand ils ouvrirent la porte, Rubella se trouva nez à nez avec Lorenzor

Après être restée un instant interdite, elle reluqua du côté de Poète, afin de deviner ce dont il pouvait être au courant. Elle se remémora les mots chagrins qu'il avait prononcé en entrant et se dit qu'il devait savoir. Mais il fallait intervenir tout de suite pour éviter une confrontation fâcheuse

Regardant Lorenzor dans les yeux elle dit :

Messire ! je suis contente de vous revoir, puis-je vous présenter Messire Poète, de Pontarlier, qui est venu à ma demande pour être mon cavalier, mais n'est arrivé qu'aujourd'hui ? Poète, voila Lorenzor, soldat dans notre armée et courageux, voire audacieux face à l'ennemi.

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/09/2006

A la suite de Rubella
Poete s'immobilisa
il ne fit que dévisager
celui présent dans l'escalier

Enchanté Lorenzor
ne cherchez pas à Ruby des tors
il ne resterai que du remors
d'avoir cotoyé ce trésor.

Douce Rubella, souffriez vous que je vous laisse ?
sans doute voulez vous à votre conquete parler ?
je me met de côté sans que quelqu'un ne se blesse
de toute façon vous savez où me trouver

Je vais du côté de se lac tant arpenté
ne risquant pas d'éclat de voix en cette maisonnée
que le bonheur vient de traverser
et troubler nos hotes dans leur repos mérité

Rubella saisi ostensiblement le bras de Poète, et posa son propre bras par dessus

Oui, Poète, j'en souffrirai
Si maintenant me délaissiez
Je compte avec vous visiter
Ce lac si bien renommé.

Lorenzor, il ne s'est rien passé
C'est tout ce qui doit subsister
De la merveilleuse soirée
Qu'hier vous m'avez fait passer.

Mais quand enfin le jour se lève
Et que le soleil illumine
La terre où les hommes cheminent
La vie des démones s'achève.

Adieu, ne soyez pas fâché
Vous perdez une nuit d'ivresse
Pour évitez mille détresses
De moi à vous amouraché.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 05/09/2006

Heu...Hrp...ils sortent d'ou ces poèmes Laughing

Messire Gandalf ? D'où voudriez-vous donc qu'ils sortissent ? Plume et méninges en feu, voila notre secret

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 04/09/2006

Un air sombre arriva rapidement sur le visage de l'homme, Il remonta sa cape, ne prenant même plu la peine de caché ses armes, son sabre et ses dagues, puis s'en fut après un petit signe de tête a Rubella, sans adressé un simple regard à Poète. Il partit, rejustant son sac de voyage, s'éloingant lentement, se disant qu'il devait être maudit, quatre en quatre.....Quatre femme qui lui fesait passé d'aggréable moment pour finalement lui dire qu'elle était déja prise...

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 06/09/2006

Rubella prise?

A ces mots Green glissa de la corniche d'où il avait pu entendre les conversations et dégringola dans les bosquets.

AIIIIIIeeeeeuuuhhhhh ca piquuuueeeeeeuuhhhhhh.

Rubella continua vaillament de sourire après le départ de Lorenzor, pour ne pas donner encore plus de souffrance à Poète, mais retint à grand peine ses larmes devant l'amère déception du sombre soldat qui lui tournait le dos sans un mot.

Les paroles pour le renvoyer lui avaient coûté mais elle sentait intuitivement qu'à vouloir gagner les deux, elle risquait surtout de tout perdre. Quand aux raisons de son choix ...

Ses reflexions furent interrompues par une exclamation suivie d'un grand cri

Greenwarrior a écrit:: Rubella prise?
AIIIIIIeeeeeuuuhhhhh ca piquuuueeeeeeuuhhhhhh.

Elle se retourna, souriant franchement cette fois, et alla aider le malheureux à s'extirper des plantes sans trop se déchirer aux épines

Messire !
Te voilà bien puni, et ce n'est que justice
Que ta curiosité dans les ronces aterrisse !
Donne-moi donc la main pour sortir du fourré
Fais attention ... voilà ... Aïe ! je me suis pîquée !
Par ta faute, missant ! Et que voulais-tu dire
Avant de choir céant (ç'aurait pu être pire,
Le ravin n'est pas loin), par ce cri de surprise
Et proclamant tout haut que Rubella est prise ?

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 06/09/2006

Oulah il faut faire de la prose?

Par vos mots j'aterris dans les roses
Car en écoutant vos proses
Il m'a semblé entendre de doux sentiments
En auriez vous assez de n'avoir qu'amants?
Voulez vous découvrir un amour puissant
et arretez les scandales incessants?
Vous avez l'air bien morose
de cette situation de mise en cause.

C'est toujours un déchirement
De renoncer à un amant Wink

Mais aujourd'hui je proclame
Que Poète a gagné ma flamme I love you

Au moins pour quelques moments
Peut-etre saura-t-il comment
La conserver pour son prestige sunny

Au fait, ami, rien ne t'oblige
De parler en versifiant
Si tu te sens moins confiant

Rubella a écrit:: Au fait, ami, rien ne t'oblige
De parler en versifiant
Si tu te sens moins confiant[/color]

Une voix venue d'ailleurs se fit entendre...

Fallait le dire plus tôt !

Et soudain, on entendit la voix prendre ses jambes à son cou...

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 06/09/2006

Non que je ne veuille versifier
Mais ton sourire j'aurai préféré
Plutôt qu'une larme sur tes joues
qui rendent triste tes yeux doux

Oui amie, profite de la vie
sois prudente avec tes envies
Décide toi à trouver l'amour
car l'attirance disparait un jour

J'ai finis dans les épines
à l'annonce d'une telle surprise
Laisse moi te faire une bise
Avant de repartir vers la colline.

Aux mots de Green, Rubella courrut se jeter dans ses bras, et fut rapidement secouée de sanglots

Ne me repousse pas tout de suite, je ne te ferai rien que tu aies à en rougir.

Je ne peux vivre sans être entourée d'amitié, et j'ai parfois tendance à la confondre avec amour. Une grande Dame m'a dit que cela venait d'un manque de confiance en moi ...

Voila je suis consolée, ce sont tes mot doux qui m'ont boulversée, mais en réalité, je suis heureuse, heureuse de vous compter tous comme mes amis.

A bientôt, Green, rentre bien et soit prudent

Rubella et Green s'échangèrent un bisou sur les joues, mouillées pour Rubella, rapeuses pour Green

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