Fete au lac

Invité

ah c'est très joli

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/09/2006

La beauté de l'endroit était source d'inspiration...
Poete se posa non loin de la berge et sorti un parchemin...
il avait manqué sa cavalière pour la soirée, mais restait d'humeur festive.
Il commença à coucher ces quelques vers

Venant juste de se jurer fidélité
Ici bas les voici devant leurs amis mariés
Venus des quatre coins de la Franche-Comté
Ensembles ils assistent à cette félicité

La mariée Zyanya rayonne de bonheur
Et son époux Cartil croit que bientôt explosera son cœur
Sacrement ultime pour deux cœurs ainsi liés
Maintenant sous l’égide d’Aristote pourront s’aimer

Après la cérémonie vient le temps de la fête
Rassemblés dans le jardin les convives félicitent
Ils embrassent et étreignent les respectueux du rite
Et dans la bonne humeur la réception est parfaite

Souhaitons aux jeunes mariés joie bonheur et plus peut être

décidement, un moelstrom de pensées s'agitaient, et la sérénité ambiante le quittait. Il alla prendre congé auprès des mariés, leur remis ce petit rien, leur souhaitant mille joies.

Nombre de messages : 51 Date d'inscription : 04/09/2006

Sirius se promenait tout seul à côté du lac. La vue était magnifique. Il s'asseya dans l'herbe et se mit à revasser.

A la lecture de ces mots, Cartil fut très touché,
De tous les cadeaux, celui là était le plus travaillé.

Un grand merci à toi, notre invité,
Car ton présent nous a beaucoup touché.

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/09/2006

j'espère que vous aurez goutté l'acrostiche, en lisant les premieres lettres de chaque mots

Nombre de messages : 51 Date d'inscription : 04/09/2006

Bien sur cher Poète Wink

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/09/2006

la beauté du paysage n'égayait en rien
Poete qui n'était plus serin.
pret d'un arbre dans la lumière baignée
Poete se mis à rédiger quelques lignées

Votre doux visage se présente enfin à moi
Oubliant mes mots vous créant les plus d‘émoi
Une vraie polissonne je découvre sous mes yeux
Laissant même de côté son cavalier malheureux

Enclin à des sentiments insoupçonnés
Zeste de déception et de jalousie mélangées
Vous avez éveillé en moi bien plus que je ne le craignais
Oubliant votre nature généreuse que mes yeux voyaient

Unique en votre genre saurai-je toujours
Surprendre vos sentiments au jour le jour
Chérir le présent de votre amour
Honorant mes doigts de vos hanches de velours

Evoquant par écrit tout ce que vous m’inspirez
Vague d’émotion que je n’ai sût maîtriser
A vous voir ainsi dans une danse enlacée
Un éclair de désir perça mon Coeur envoûté

Ce matin encore je voulais vous haïr
Hélas vous voyant de cette chambre jaillir
Evidemment je ne puis ma volonté tenir
Résistant moins que le force de mon ire

Votre troublante, désarmante sincérité
Ont tôt fait de laisser ma peine de côté
Soyez en satisfaite
Riez de Poete

Evadons-nous et profitons de ce lac
Vivant des songes qui semblaient démoniaques
Et tentons de trouver sur les berges un chêne
Symbole de l’amarre dont part ma chaîne

Evoluez au gré du vent
Voguez sur le lit des torrents
Emprunte de liberté
Inutile de devenir geôlier

Libre vous êtes et resterez
Le libertinage, vous en reviendrez
Enfin assagie, votre cœur tout entier
Ecoutant les douces rimes du poète à vos côtés

Rubella vint retrouver Poète, adossé à un saule dont les branches, plongeantes et reflétées par l'eau, semblaient former une cage parfaite et circulaire.

Elle s'agenouilla en face de lui et posa ses mains sur ses épaules. Il détourna les yeux, alors elle lui caressa la joue (bien qu'il n'y ait pas de miette de croissant) et le poussa à lui retourner son regard

Poète, il y a bien longtemps j'ai appris
Qu'une fois leur passion assouvie
Les hommes s'en vont tous voir ailleurs
Pour chercher si l'herbe est meilleure

Au plus vite l'amour se déchaine,
Au plus vite il meurt sans tarder.
Toi je te veux toujours garder
Voila la raison de tes chaînes

[3eme strophe à venir]

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/09/2006

C’est bien là mon problème
Mélange de joie et de haine
Comment conserver un amour
Semblable au premier jour

La tentation est trop grande
Il faut que je me rende
Je ne puis plus résister
A vos charmes éthérés

Dame Rubella je vous rappelle les rimes
Qui au début vous plongeaient dans l’abyme
De ne pouvoir y rétorquer
Qu’en prose embarrassée…

Mais voilà que désormais
Votre aisance apparaît
Et d’une qualité peu commune
Avez-vous rejoint la lune ?

En tout cas sachez moi fasciné
Ravi et surtout charmé
De vous voir chevaucher
Sur des vers enlacés

toujours hésitant et le coeur malmené
Poete devait se rendre à l'évidence et cesser
sa résistance inutile
face à une femme si habile

ses yeux en elle plantés
brillants de sentiments exacerbés
ne pouvaient plus d'elle se détachés
se trouvant immobilisé

Puis Poete se décida
d'enlacer Rubella
simplement dans ses bras
sentant son coeur qui bat

La jeune femme fut prise totalement par surprise lorsque Poète l'enlaça. Elle était concentrée pour dire le troisième couplet mais le geste et les mots de son ami ... son ami, oui, si cher, lui firent l'oublier dans l'instant. Les mots s'envolèrent et elle les laissa partir sans regret.

Ses pensées étaient trop tumultueuses pour qu'elle puisse y puiser quelque sagesse ... en un éclair elle interrogea les astres : le soleil resplendissait à son zénith, mais la lune n'était nulle part visible. Sans réponse, elle se laissa alors guider par son instinct, et ce dernier, impérieusement, lui commandait de se laisser aller.

Elle poussa un léger soupir, qui marquait la fin (ou la trêve) de ses luttes intérieures, et se blottit dans les bras accueillants. Fermant les yeux elle posa sa tête sur la poitrine d'où montait vers son oreille, rythmé, comme un martellement de sabots.

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/09/2006

Le son que rubella entendait
Était celui d’une horde furieuse
Des milliers de chevaux galopaient
Tel une mer houleuse

Son cœur battait la chamade
Comme une extraordinaire cavalcade
Quand la belle en ses bras s’échouait
Tout ému ses mains en tremblaient

De sentir son amie abandonnée
Il ne pu dans son étreinte maîtriser
Ses mains qui inexorablement
Se nichaient aux creux de ses reins accueillants

Dessinant sans cesse leur contour
Ses caresses étaient de velours
Puis une main impétueuse vint guider
Le visage de Ruby pour un premier vrai baiser

Poète a accueilli Rubella dans ses bras
Et la belle attendrie s'est laissée enlacer
Bercée pas ses paroles et ses reins caressés
Le bonheur l'envahit sans aucun embarras

Ses yeux se sont fermés afin de mieux goûter
Tout le charme envoûtant de se savoir aimée
Une main douce et ferme, tendrement animée
A saisi son minois, prélude à volupté

Elle a rouvert les yeux et s'est noyée dans ceux
De celui qui désire lui donner un baiser
Elle entrouvrit les lèvres afin qu'il sache oser
Doucement y poser les siennes, et soit heureux.

Oh le bonheur sans nom du premier rendez-vous
Un instant infini ou les désirs s'avouent
Il a posé sa bouche aux lèvres affamées
Sur la bouche accueillante de sa muse aimée

Oh l'excitant plaisir quand forçant le passage
Il a glissé sa langue entre ses dents bien sages
Tâtant et explorant, caressant sa consoeur,
Mutin baiser ! elle répondit de tout son coeur

Oh l'émoi indicible envahissant ses sens
Né de la main aimée qui a repris sa danse
Écartant doucement l'ourlet de la tunique
Touchant sa cuisse nue aux frissons organiques

Allongés sous le saule, sous son ombre gardienne
Les deux amis s'enlacent sans s'occuper de rien
Obéissant ainsi à ce feu si soudain,
Nouveaux Adam et Eve d'une fête païenne

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 05/09/2006

Poete se rendis à nouveau sur ces berges magnifiques
Où il avait vécu un moment magique
Avec une femme des plus ravissante
Faisant d’elle son amante.

Ravissante dulcinée
Unique tourment de mes pensées
Belle comme un cœur
Et polissonne me laissant rêveur
La destinée qui guide mes pas
La chance de t’avoir trouver là
Avec tant d’ardeur me suis-je inspiré
Te courtisant avec la plus grande continuité
Une nuit avec toi fit de moi un amant comblé
Même si ce ne fut pas un péché des plus charnels
Evitant de sombrer dans les fusions rituelles
Majestueusement notre idylle fut née
Abrogeant nos derniers préjugés
Niant l’amour, préférant l’amitié
Quel bonheur se s’être enfin lié
Union des plus symbiotiques
Et partageant nos secrets iniques
Soyons désormais plus qu’amis
Déjouons les pièges de l’ennui
Et gardons pour nous cette relation grandissante
Jalousement telle la meilleure des amantes
Avec toi, cultivons la poésie